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Archive for janvier 2010

Pourquoi partir pour un grand périple en vélo ?

Notre génération a grandi dans le confort un peu trop facile de la société de consommation. L’eau coule du robinet, la lumière s’allume avec un doigt, la main est souvent suffisante pour régler l’intensité du radiateur, pour aller à Paris en Province ou à l’autre bout de la terre il y a la voiture, le train, l’avion. On peut se procurer facilement du thé, du café, du sucre de canne produit à l’autre bout de la planète. Chez soi il y a le monde par téléphone, internet, la télé, tout à portée de main. Notre corps n’est pas nécessaire, pour travailler aujourd’hui souvent un cerveau suffit. Nous sommes des consommateurs et des Hommes tetes.  Dans ce monde l’argent, ce curieux objet, est maitre et toutes les manipulations sont permises pour qu’il le reste, peu importe les milliers de vies qui sont volées pour que cette « religion » règne.

A Potosi les Aymaras ont payé de leur vie pour alimenter l’Europe en argent du temps de la révolution industrielle, aujourd’hui, victimes du système ils sont obligés de se rendre dans les villes où leur culture n’a plus aucun sens, car ne s’y trouve plus la nature, la Terre Mère cultivée par tous et pour tous, et les croyances qui vont avec. Ce peuple est désormais l’un des plus pauvres du monde, mais peu importe, les firmes étrangères ont cherché à privatiser leur eau, à prendre leurs terres, car il faut bien rentabiliser ce qui peut l’etre. La vie, on l’a bien compris passe à travers le pouvoir d’achat. (suite…)

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Une société bien rangée, province la plus pauvre de l’Italie où l’on travaille en famille pour s’en sortir. Le carcant social, à l’image du reste de l’Italie est très fort. L’atmosphère des villages bénéficient de cette unité, unité vestimentaire, unité de mode de vie, qui permet de bien régler l’ordre des choses avec un role assigné à chacun où les originaux et outsiders doivent se sentir bien isolés. Mais en meme temps la tradition permet de se serrer les coudes, de se préoccupper de ses voisins moins bien lotis matériellement où constitutionnellement. Une hospitalité bien chaleureuse est dispensée par tous, des soeurs de la congrégation de la Sagrada Famiglia aux bouchers d’Alimena, des services de police aux tenanciers de bars de Piazza Armerina en passant par les chasseurs rencontrés au hasard des espaces reculés où curieusement l’absence de gibier s’est fait sentir, nous nous sentimes comme chez nous ( en Normandie paternelle), accueillis a bras ouvert et à pleins d’enthousiasme. (suite…)

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