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Archive for the ‘Urfa’ Category

Vous pouvez enfin lire Yannick en cliquant sur le lien « un désir de géographie » a droite de la page principale…

Enjoy !

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Un petit tour dans le Pazar d’Urfa

Un ptit tour dans le Pazar d’Urfa au son de la musique locale

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Chers amis, chere famille,

Je vous aime tous, individus que vous etes. Ce sont les caracteres culturels et socials que nous véhiculons, qui sont l’objet de mon observation – et peut-etre plus a sa place dans une gazette sociologique que sur ce blog. Y compris moi qui suis si française surtout en France, râleuse et polémiqueuse a souhait sur les sujets de sociétés, enfermée dans des idées et dans une classe sociale si facilement et aveuglément, réglée comme du papier à musique lorsqu’il s’agit de travailler, même si cela m’arrive plutôt occasionellement. Et donc maladroitement parfois, je remarque ces comportements français que nous vehiculons sans le savoir et qu’il faudrait justement remettre en question. Comme par exemple la question de l’individualisme, d’un certain replis sur soi -étranger aux autres cultures que nous traversons et qui saute aux yeux au regard d’un expat eclairé (pourquoi une turque immigrée en Bretagne ne se voit-elle pas offrir un café là où elle travaille deux heures par semaine ? Parce qu’elle ne cotise pas a l’achat du café ? Est-ce que nous cautionons cela ?). Si chacun, nous regardons ce que nous apportons a la societe, alors nous sommes en mesure de l’améliorer, n’est-ce pas ?

Un petit mot positif sur la France pour être plus juste. Une bonne table autour de laquelle on prend le temps d’être ensemble. Les tartines de rillette, le foi gras, le ptit rouge… un humour partagé dans ces tartines de porc, qu’on étale, pourquoi pas… des sourires de détente, c’est les vacances ! Des amis qui se déplacent ou qui discutent jusqu’a se comprendre au plus juste et des parents qui sont présents à distance lorsque nous en avons besoin et nous entourent de leurs bras à notre retour autour d’un coin de feu, qu’il est bon d’être au coin du feu avec ceux qui nous ont vu grandir. Finalement, une entraide qui ne demande qu’a se développer entre auto stoppeur et chauffeurs. Des oiseaux qui volent encore dans les champs malgré un saupoudrage de gel glaçant. De la bonne musique, la-dessus…. que demander de plus, c’est vrai ?!

De retour a Urfa depuis hier, on retrouve ce get d’eau incertain, pluto tiedasse pour remplir le bac d’eau qui servira a la douche et ce get d’eau fait du bien, nous replonge déjà dans le voyage. İbrahim nous accueille chez lui, heureux d’accueillir des etrangers comme si il partait en voyage -avec ses amis dans un même état d’esprit, bien qu’ils soient en période d’examen. Mendi nous attendait depuis notre départ, au Kültür café, les zyeux brillants de retrouver ses meilleurs amis, comme il nous appelle. Kenon a déjà trouvé un nouveau boulot pour Yannick, on verra bien… Bekir, des assurances et son voisin du magasin de vélo nous réclament pour un çai, un thé et ne nous laissent plus partir. Tous demandent des nouvelles de la mamie, est-ce qu’elle va bien ? Et vos parents ont-ils été heureux de vous retrouver, ne sont-ils pas tristes que vous soyez au loin ? Eh oui, pour les gens d’ici, une vie loin de la famille est trés malheureuse. Mais, vous, vous êtes un peu notre famille, leur explique-t-on et ils sont rassurés de nous savoir entre de bonnes mains, les leurs…

Je vous embrasse bien, on se retrouvera mieux encore la prochaine fois,

Florence

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Voilà un mois et demi que nous sommes bien installés à Urfa. Nous habitons au-dessus de l’école de langue dans laquelle nous travaillons avec « face to face », un CD-Rom pour apprendre l’anglais, complet avec notions de culture insérant le turc dans la société individualiste et capitaliste anglaise – sujets de type speed-dating, les transports pour se rendre au boulot…- où l’on peut répéter pour prendre le bon accent anglais, pas celui français ni celui turc -qui passe pourtant trés bien. Yannick donne également des cours privés de français et d’italien pour débutants. On aime enseigner les langues, surtout dans ce cadre-ci, avec des étudiants trés intéressés qui nous appellent teacher par déférence, comme l’on dit Hocam (Odjam, Maitre) à quelqu’un  de son entourage ou d’inconnu à qui l’on adresse une question, que l’on respecte. Certaines élèves nous cuisinent despetits plats en remerciement. Nous logeons dans ce grand bâtiment tout en marbre, face au Vali, le gouverneur, tout a côté d’un grand parc vert -au milieu du paysage désertique, c’est un miracle. Des invités passent régulièrement diner, on joue de la musique, on mange bien et pas trop épicé dans la mesure du possible pour ne pas continuer  à déglinguer nos estomacs.

Les élèves sont bien contents de nous avoir plutôt qu’un prof de grammaire turc qui ne parle pas anglais rencontre, de plus un étranger par ici, ça ne court pas les rues, si bien que nous connaitre suscite un empressement incroyable (eh oui, nous sommes submergés parfois, par tous ces gens qui nous interpellent dans la rue).

Yannick consacre ses matinées à l’apprentissage de l’arabe, chez Mehmet, qui envisage désormais de partir en auto-stop à travers l’Europe, depuis qu’il a rencontré nos deux grands amis suédois, voyageurs eux aussi. İl regrette que son enseignement de l’anglais à nos amis d’Urfa ait été dénigré par Halil Hoca, professeur quinqua dévorant les frigos de ses élèves à grands coups de mâchoires pour combattre son diabète – un diabétique ne doit pas avoir faim, ok ! dit-il pour toute explication-. Lui ne jure que par la grammaire et les a ainsi découragés d’améliorer leur langue d’une autre manière. Pourtant un cours de partique d’anglais avec Yannick ne lui ferait pas de mal. Lui qui croit que « no woman, no cry » signifie que sans femmes on ne pleure pas. 

Tout va bien sauf que, comme tous les apprentis boss de la ville, qui se prélassent dans leurs bureaux en cuir pour se donner des airs d’importance, le notre ne sait pas comment mener son affaire et l’a conduite à la faillite. İl ne prend pas la mesure de ses responsabilités, qu’il croit équivalentes à ses partenaires investisseurs. Un jour, seulement, il a distribué des flyers dans le parc, démarcher des institutions ou des entreprises pour trouver des élèves ne lui était pas venu à l’esprit. İl compose des classes d’élèves mal assorties, dans des niveaux inégaux ou me sollicite, en tant que seule et unique prof d’anglais, pour un ou deux élèves au lieu d’organiser des groupes de 20. İl est bien gentil, mais il nous avait promis notre salaire avant de partir pour Ankara pour la fête de l’aid el Kebir (Kurban, en turc) et finalement nous n’avons pas eu de ses nouvelles, malgré notre insistance pour n’en avoir ne serait-ce, qu’une petite partie, s’il n’a pas les moyens de me payer plus maintenant.

Les boss d’Urfa sont pleins d’abbérations. Celui du dessous, qui tient le magasin de fleurs, a investi dans trois caméras inutiles et les visionne chaque soir pour vérifier que l’employé a fait du bon boulot. İl cherche a instaurer avec lui un rapport de hierarchie ridicule, qui a l’air de créer une mauvaise ambiance au travail. Bien qu’il soit déjà marié et qu’il ait l’air perdu avec lui-même, il nous a confié être en quête d’une 2e femme. La polygamie n’est pourtant plus bien vue par ici.

Notre patissier quant à lui, contraint son fils a travailler la nuit. La ville d’ici n’est pas plus grande que le Mans et nous ne sommes pas dans le centre ville, alors pourquoi ouvrir la nuit ?

İl est difficile de travailler avec ces gens, qui n’ont pas les pieds sur terre bien qu’ils aient le budget. Quelques fois on rêve de monter notre propre école qui marcherait du tonnerre… Notre ami Mendi en rêve aussi. İl attend de son frère, parrain de la mafia a İstanbul, une jolie somme contrefaite. İl ne se rend pas compte de ce que signifie accepter cet argent…

Alors notre école ferme, on ne sait pas quand, tout est forcément imprécis et imprévisible, un jour on va nous déporter dans un notre quartier, pour un mois peut-être, le temps que les élèves finissent leurs cours avec moi. Ou peut-être Muhittin, notre patron va-t-il décider de se relancer dans une affaire, seul ,avec nous, mais il hésite encore.

La seule chose concrète c’est le vol, la nuit précédente de nos vélos. Aussi surprenant que cela soit, bien rangés qu’ils étaient derrière un haut portail noir et juste en face de la maison du gouverneur, gardée jour et nuit par des policiers en faction. On est dégouté, c’est sûr. De traverser la Turquie, on trouvait vraiment que le risque de vol était minime dans ce pays, puisque les gens ont toujours un oeil pour garder nos montures et sont globalement très respectueux. İl n’y a plus qu’à attendre la fin de Bayram pour contacter la presse, dès fois que le voleur se repentisse en apprenant l’histoire qui leur est liée.

Pour l’instant, on attend comme tout le monde la fin de Bayram, avec un lointain espoir de les voir réapparaitre dans les rues d’Urfa, sans trop y croire.

On lit beaucoup  (enfin !), on regarde des films sur l’écran géant de la salle de classe, on écrit sur notre voyage entre autre et Yannick joue de la musique tous les vendredis et samedis soir dans un groupe Kurde qui l’apprécie, car le saxo est rare et impressionnant par ici. En ces temps de disette financière ce maigre salaire de saltimbanque est toujours le bienvenu.

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Vous êtes invité à voir l’album photo de floguilhem intitulé : A Şanlıurfa

  A Şanlıurfa
19 oct. 2010
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Vous êtes invité à voir l’album photo de floguilhem intitulé : En Turquie

  En Turquie
2 sept. 2010
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Vivre a Urfa

Fatih et Yannick devant un Salep au Lotus Café

 

Au début nous habitions chez Menderes Yazar, l’homme aux 12 frères et 10 soeurs qui avait 3 mamans. C’était comme ça, la culture Kurde deux générations avant, et maintenant avoir une seule femme et moins d’enfants semble plus à la mode. Nous avons vite rencontrés quelques neveux forts aidant. L’un d’entre eux, Kenon, nous a aider a trouver un job. C’est comme ça que je me suis improvisée prof d’anglais. Kenon et Menderes sont nos freres a la vie a la mort et veillent sur nous comme sur leur propre famille. Donc, Yannick est pris a part. On lui impose de se faire offrir sa nouvelle garde robe. Nous étions invités, au début de notre séjour, nos hôtes estiment qu’ils ont pour mission de s’occuper de nous a fond. Un jour Yannick est revenu avec une nouvelle chemise verte, un jean pré-réparé et une ceinture en cuir. İl a bien tenté de refuser, mais devant l’aide d’un Kurde cela est parfaitement vain.

Nous avons inauguré notre nouvel appartement. Nous habitons au-dessus de l’école d’anglais, dans du marbre et de grandes pièces non meublées, avec tout de même un assortiment de canpés kitchs et un tapis rose, un peu trop salissant lorsqu’il s’agit de manger au-dessus (je vous rappelle qu’ici on étend une nappe sur le sol et on mange assis en tailleur ensemble piochant dans le même plat ) . Notre voisin, n’est autre que le Vali (prononcer Wali), le maire, sa maison privée. Nos amis ont cuisiné des aubergines a la viande, grillées dans le four du boulanger -la tradition locale- en échange de quoi, ils ont achetés dix turnakle ekmek (le pain d’ici, façonné par les ongles des artisans boulangers qui travaillent en famille, sous nos yeux, quel spectacle !). Kenon a joué de la guitare et chanté en Kurde, des chansons qui mettent nos amis en émois.

Désormais notre quotidien est bien réglé. Le matin, Yannick part chez Mehmet, marchand de chaussures de son état, un ami, qui lui apprend l’arabe, car il fait partie de le minorité arabe qui arrive par la frontiere syrienne. İl enseigne avec le Coran pour base, bien entendu. Jusque-la, Mehmet cherchait a nous convertir, mais depuis qu’on lui a parlé de la religion Baha’i, le doute l’assaille et il arrive en retard pour ouvrir sa boutique, a cause de ses réflexions nocturnes. Quelques apres-midi le we et trois soirs dans la semaine, j’enseigne l’anglais a l’ecole. A partir d’un logiciel, sur un écran géant tactile, j’apprends les colours et les numbers aux turcs. Au début, ils ne parlent pas un mot d’anglais, et a la fin de la premiere leçon, ils savent dire Where do you come from. Yannick m’assiste par moments, me conseille sur des techniques d’enseignements. Les éleves m’adorent, sont tres attentifs en cours,  nous prennent  en photo, m’appelle Hoca (Odja), Maitre et me cuisinent des petits plats. Mon boss, Muhittin, me laisse carte blanche. İl faut dire qu’il ne connait pas tres bien son travail. İl devrait courir a droite et gauche, contacter les institutions pour faire de la pub pour sa nouvelle école. Au lieu de cela, il garde soigneusement son beau nouveau bureau tout en cuir noir, du matin au soir, espérant que les élèves se présenteront d’eux-mêmes. İl n’y en a pas encore beaucoup avec cette technique de communication, mais aujourd’hui, Yannick a été recruté pour enseigner le français a une débutante en partance pour Bruxelles (elle a de la chance d’être tombé sur un des trois seuls français dans cette ville…nous en avons fait l’inventaire).

Notre ami, un vieil Hoca démonte ma grammaire pour enseigner a ma place. Lui a enseigné l’anglais pendant plus de 20 ans, en turc. Ces élèves savent situer le verbe et le sujet dans une phrase, mais parler pas beaucoup…Les étudiants turcs apprennent l’anglais sans parler, juste pour réussir leurs examens.

Bien que nous soyons dans une zone ultra désertique, qu’a Urfa, la rivière est a sec, un saut a l’université m’a fait halluciner. Une retenue d’eau a été aménagée juste pour sa convenance et même un lac et un petit jet d’eau a la genevoise. Les étudiants paient 600 TL (lira) pour 3 mois (300 €) ce qui est beaucoup pour le niveau de vie local.

A voir aussi, le bazar (pazaar). Un lieu incroyable, pleins de surprise a chaque angle de rue. En traversant le marché des foulards, on arrive par hasard dans un grand Caravansérail où l’on peut boire un thé ou se faire cirer les chaussures. Ca martele dur le cuivre, des échoppes en forme de garages sont équipés de fours, le bruit nous tape les oreilles, heureusement le tissus nous rattrape, dans un univers de douceurs, entouré de femmes et enfants. Une fontaine venue du fond des âges apparait, une autre tout aussi monumentale et finement sculptée au carrefour suivant. Là, pleins de pigeons roucoulant attendent d’être vendus. On entre sous un porche, une mosquée, des gens qui prient devant le mur d’entrée, un balayeur public dort par terre comme chez lui. A quelques pas d’ici le ministère de la culture et du tourisme offre un espace ou se reposer et des toilettes (tuvalet) gratuites dans une magnifique demeure bourgeoise du 17e.s. aux motifs arabisants. Venez vous promenez avec nous, dans ce bazar peuplé de gens aux foulards violets (des arabes et des kurdes), d’écoliers rentrant chez eux rigolants, de conducteurs de motos décorées comme des chevaux, vous ne serez pas déçus !

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Emigrés a Urfa

Au debut a Urfa, nous sommes tombes malades a cause de l’eau. Les bacteries ont eu raison de nous, notre estomac en etait tout liquide. Pour se remettre, j’ai achete du charbon de bois, mais en fait il s’agissait d’un puissant laxatif contamine d’huiles essentielles de Menthe et autres puissants detracteurs. Apres avoir lache des glaires sanglantes, nous avons craqué pour un rendez-vous chez le doc’ qui nous a fourni des antibacteriens en regle.

Le 30 septembre, nous avons pris conscience que nous etions depuis trois mois déja sur le territoire turc et que nous etions en train de depasser notre autorisation de sejour. Au poste de police, ils etaient formels. Pour chaque jour supplementaire passe en Turquie, il nous fallait payer une amende de 10  € par personne et par jour. Pour echapper a ces tracas, nous avons tente de passer la frontiere syrienne, demunis de visa, esperant qu’ils allaient nous les delivrer sur place. Le 30 septembre a 17h, nous parcourions les 50 kılometres de routes qui nous separent de la Syrie en stop. La-bas, les douaniers nous ont renvoyés sur une autre frontiere, celle de Gaziantep (a 400 bornes a peu pres) pour une creation de visa. Et nous ont averti qu’un mois supplementaire commence ici nous couterait 150 € par personne et par jour et dans le cas ou nous ne pourrions pas payer, une interdiction de sejourner en Anatolie pendant 5 ans. Heureusement nous avions rencontré deux jeunes profs forts sympathiques, qui nous ont heberges chez eux et encourages a ne pas perdre le moral. Le lendemain, retour a la case depart. Nous payons 400 € de permis de sejour pour pouvoir resider a Urfa. Si nous avions été plus prevoyants, un petit week-end en Grece, l’Europe ou en Georgie -ou l’on peut rentrer sans visa-, nous aurait permis de retourner gratuitement en Turquie pour 3 mois supplémentaires.

Mendhi, notre hôte depuis ces 3 dernieres semaines a une tres grande famille. 3 mamans, 11 freres et 10 soeurs qui ont pondu plein de neveux et nieces. Nous avons donc un reseau d’enfer dans cette ville. Un neveu nous a organisé des rendez-vous pour des emplois. Et grace a lui, nous avons decroché un poste de prof d’anglais, qui va nous permettre de payer notre permis de sejour. Dans le contrat, il est stipulé que notre embaucheur doit nous fournir un appart’. Nous allons loger au-dessus de notre cours, et bientot, vous pourrez nous appeler sur un fixe le soir. 

Vos courriers en poste restante, à Şanlıurfa, sont les bienvenus. On ne peut pas dire que l’on se sente isolés. Beaucoup de gens nous invitent a manger chez eux, car les Kurdes adorent les invités. Souvent nous rigolons de decalages culturels et d’incomprehensions. Mais nous avons aussi beaucoup en commun, de l’humour, de l’anglais parfois, de la musique -tout le monde joue du sas, ici. Yannick n’a plus qu’a denicher des plans saxo, mais bon, ce n’est pas trop dans la culture. Le soir, nous apportons des poivrons, tomates, aubergines et viandes a griller dans le four du boulanger, un vrai regal !

A bientot pour d’autres nouvelles !

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